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1. |
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Tirer les mots de l’ombre,
des mines et des décombres
Des phrases verticales,
des rafales verbales
Entrer en résonance de nos lignes de chance
de nos lignes de failles, Dire nos défis de taille
Mon cerveau mode zéro
Dialogue au format cincgle
Mécanique enragée titanic engangé
Trois teu-hui ma te-té
Mon fardeau ma fardée
Trace de taz goût gazon brûle des cases ma raison
Mon urne est dans mes burnes
Nos pactes sur des tracts
Le feu des artefacts
Lueur au point d’impact
de nos désirs en acte
de nos désirs en acte
de nos désirs en acte
Mon cerveau mode zéro
Dialogue au format cincgle
Mécanique enragée titanic engangé
Trois teu-hui ma te-té
Mon fardeau ma fardée
Trace de taz goût gazon brûle des cases ma raison
Mon urne est dans mes burnes
Tirer les mots de l’ombre,
des mines et des décombres
Envoyer de nos frondes
dans le tonnerre qui gronde
comme des eclairs qui fondent
de la bouche du monde
comme des eclairs qui fondent
de la bouche du monde
comme des eclairs qui fondent
Mon seul pays c’est ma chambre, c’est plus facile pour moi,
au moment de me prononcer sur l’avenir du collège unique ou de la ruralité.
Tu as vu la gueule des nouveaux collèges récemment ?
Ils sortent de terre tout propre sur eux, tout en bois neuf.
Collège des collines, collège de l’égalité, collège source de la liberté.
Ils se foutent de notre gueule j’te jure.
Je me dis que tout est affaire à faire
Je me dis encore que tout n’est surement pas mort
Je le vis comme un trouble, comme un changement du décors
je le suis, je le reste, je le fais comme un geste
Encore, je me dis encore
Encore, encore,
je le fais encore, je le fais encore
Quand tu regardes le taux de suicide des encadrants et des parents d’élèves,
ça fait tout froid dans ton dos.
Au lieu de mettre des ossatures bois exotiques eco-responsables,
fallait plutôt mettre des os et des crânes et des bruits sourds dans les couloirs.
Pourquoi on ne se dit pas les choses ? Pourquoi on ne se dit pas qu’on a peur ?
Je m’enduis, je m’écris
Je le fais comme un défi
Je m’essuie, je me fuis
Je le prends comme un tournis
Je me dis que tout est permis
Je me dis encore que tout n’est surement pas mort
J’ai bien payé le prix, j’aime même mangé les débris
J’ai recraché des bouts, et comme un envie de dégoût
Encore, je le fais encore
Encore, je le fais encore
Encore, je me dis encore
Je le fais je le reste
je le suis comme un geste.
Encore, je le fais encore.
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2. |
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Ch’ui un cheval révolté
Dans mon sillage j’laisse un tintement de verre
J’fais choir les miroirs
et j’rue dans la cavale
J’perds la mémoire mais j’rends les réseaux excitables
j'hennis que des vocables, j'honnis qu'du dispensable
Beethoven sur numéro vert, crabble tout seul dans ma tête
Couches marrons sur cauchemars blancs, mot compte triple, j’échange tous mes jetons
J’étige une statue hommage au spray coiffant et je claque la porte de mon appart
Syndrôme sandwish, Streaming Zidane
Chrono fixé sur le cœur je m’inscris à un club de spéléo
Autour de moi ça parle de lutte, contre tout
J’avale ma sueur et touche mes heures supp
Syndrôme R.T.T, streaming Hanouna, neurones kamikazes
J’perds la compète de jeu d’échecs
De l’écorce de platane plantée dans mes dents qui rayent le plancher
Gratte-sticker cool merci commercial
J’ai les yeux en poudre, collants motifs cadavres Hello Kitty
Arrosé par ma prose alarmé par la dose
Un porc qui s’exporte dans un film gore de sex-porn
Streaming Benzema
On ampute des quidams, on les traite de lâches
Syndrome hotel de ville, streaming street art
Rafiot rafistolé
Je jette mes rames à la mer et j’attends qu’on applaudisse
Streaming sitcom, syndrome zombie
J’en ai plein le trou j’voudrais vivre dedans
Faire sauter toutes les bagnoles, les banques, les horloges , les ordis , les grandes surface
Raser des chasseurs, syndrome pouvoir et streaming LENA
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3. |
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Avec tout ce bruit dehors
Je fais le mort
J'absorbe et je digere
Sans bruit, sans guerre
Je passe mon tour
Je fais le mort
A pas de velours, J'avance
Sans bruit, sans conflit
Le mord aux dents,
L'arme a gauche,
Je fais le mort
Patient j’assemble,
je compose et je traite
je fais le tour,
et j’y reviens encore,
c’est pas clair, c’est pas sain
y’a pas d’amour dans tout ça !!
ils se battent comme des chiens.
bien dressés, certes,
mais des chiens, engraissés
T’es un pince sans rire
Tu suis la basse sans dire, tu crois en l’amour fou
T’es prince sans sbire
Tu fuis la masse qui empire, tu crois en l’amour fou
Je fais le mort
Je suis fou ? J’ai tort ?
Un silence qui vaut de l’or
Fort et plein d’efforts
Du recul à l’agonie
Aplati devant l’arène suprême
Qui me tends les bras
J’attends
Je fais le mort
J'attends mon sort
Candide; puis je sors
Stupide n’est-ce pas?
Elémentaire, mon cher…, je sais !
Je fais le mort
Je reste en dehors
Du bac passable
Ou se dictent et se prédisent
Les vagues et les marées
Pendant que se rassemblent
Les candidats du nouveau ton
De la nouvelle pensée
T’es un pince sans rire
Tu suis la basse sans dire, tu crois en l’amour fou
T’es prince sans sbire
Tu fuis la masse qui empire, tu crois en l’amour fou
Tout au fond pas de répliques
Pas de philharmonique
Rien, des chiens, des gueux
même Pas envieux
Le problème c'est pas ce que les gens pensent
C'est plus ceux qui en pensent pas moins
Mais à faire le mort, je meure, alors..
Je sors, je mords, j'ai tort ?
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4. |
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5. |
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La journée type
Tu fous tellement rien tu l’encadres pour en faire un exemple
Une minute de silence pour ton gel douche
Plus vivant tu meurs, plus taré tu réssuscites
Mais tout rater c’est comme le vélo ça s’oublie pas
Tu t’es lavé les dents, tu as mis tes lunettes puis deux heures après tu t’es jeté dans le vide.
Qu’attendais-tu Thierry ? T’es un mauvais chanteur, ton show est ridicule, le rock social n’existe pas en France, y’a pas la place. Tes musiques sont insincères et tes poses intenables.
Ton monde est cul par-dessus tête.
L’imprévu rebond du ballon oval
Est-ce trop pour ma tête de finir estropié
La journée type tu l’encadres
Trois secondes éclair pour ton rasoir
La carte du magasin périmée au fond du sac
Mais tout rater c’est comme le vélo ça s’oublie pas
Mes potes et moi on est incapables d’écrire au-delà d’une expérience vécue alors on parle de toi.
Qu’attendais-tu Thierry ? M’attendais-tu Thierry ?
T’entends un bruit
l’interrupteur
le courant coupé
On y voit plus rien
Putain Thierry appuie!
Chauffe les galaxies
Maintenant c’est passé
c’est pas très…
Assez!
Si je ralentis
Je me perds, tu te perds
Eclaire, légère.
Ahhh Ah
Ahhh Ah
J’me consume mais j’m’immifuge
De la fumée rouille tes cordons décablés
Opération maintient de la paix avec moi même
C’est l’état d’urgence dans ton armoire à pharmacie
J’trouve une arme poétique mais j’me tire une balle dans l’pieds
C’est le shoot de trop qui te rend sourd
J’capture l’écran et j’règle la mire
Redéfinir en tant que papier peint de bureau
J’m’immerge en sous-marin et j’colmate les fuites
Promotion horaire des TPE
J’me saute dans la bouche et j’piétine ma langue
Transports gratuit, plus besoin de canne
Micro drone
Je tombe de 10 mètres et j’ai pas mal
J’te regarde de haut, j’recoud mon cœur
J’me perds dans la nuit mais je suis nyctalope
La nyctalope se perd dans la nuit
J’me perds dans la nuit mais je suis nyctalope
Sadique la taupe se gare au mouroir
J’me perds dans la nuit mais je suis nyctalope
J’ai mon compte et je suis en rupture de patern
La nyctalope s’égare dans le noir
La nyctalope se perd dans la nuit
J’me perds dans la nuit mais je suis nyctalope
J’me perds dans la nuit mais je suis nyctalope
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6. |
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La politique, c’est Potemkine.
Sarkozy a visité un jour le village de ma grand-mère enfin la salle des fêtes. Impossible pour mes potes et moi d’aller à la pizzeria sur la pause du midi. Y’avait des bleus partout. Hélicos. Des mauvais regards comme si nous étions la mauvaise vie. Les commerçants les plus à droite avaient été choisis par la production élyséenne pour se rendre à la réception. Difficile de faire un tri parmi tous ces cons, je suppose. Les commerçants, ces trouducs qui passaient leurs temps à baver sur nous, parce qu’on emmenait les ados de réfugiés à faire du ski une fois par an. « C’est toujours les mêmes qu’on bosse et ceux qui ont tout ». Bande d’enclumes.
Notre salle des fêtes s’appelait la salle des fêtes Henri Guybet et sur la plaque à l’entrée, au-dessus des cendriers muraux, y’avait son nom et sa tête mal dessinée avec écrit : « Henri Guybet, comédien de son temps ».
Je ne sais même pas s’il vit encore Henri Guybet, je me rappelle de lui dans « les héros n’ont pas froid aux oreilles ».
Il était bien dans celui-là mais je me rappelle que pendant longtemps j’ai eu peur de vieillir comme lui, avec la même tête et le même tarin.
La politique, c’est Potemkine.
Le jour de cette visite du roi dans ce village trop paisible aux volets fermés, les alter-mondialistes avaient été priés de quitter le coin ou de rester dans leurs granges pendant les 3 heures de la visite.
Un seul hippie inoffensif avait été convié, il parait qu’il avait servi pendant 3 h de punching-ball présidentiel. Assistanat, nation, ruralité, syndicat cancer du pays, videosurveillance. La totale.
On a même trouvé Claude le hippie en « Une » du canard local le lendemain, souriant à côté de Nadine Morano. C’était la bonne époque. Pour lui faire chier, on lui a doublé sa cotisation à la MJC à Claude.
Autres visages, autre temps.
Il est 17 heures, je suis le con du jour.
Merci M. Sapin, merci M. Moscovici pour les emplois-jeunes, j’en ai bénéficié il y a 17 ans et grâce à ça, j’ai failli être cadre A de la fonction publique, j’ai failli.
Je ne pensais pas vous rencontrer au gré d’une de vos visites de par chez nous mais le hasard du micro qui passe par là devant moi là et tout ça.
Je voulais vous dire aussi que tous les emplois-jeunes que j’ai connu, ben, au bout de 5 ans, ils sont partis sur d’autres choses ou ailleurs : prison, cachetons, morgue.
La politique, quoi.
Très peu s’en sont remis.
Elle était où la formation professionnelle qu’on nous promettait, qu’on promettait du coup à nos parents, qui se foutaient bien de notre gueule pour cette histoire ?
De l’eau a coulé sous nos ponts, je travaille à l’usine maintenant, je suis encore vivant, j’ai eu de la chance. J’ai eu 2 fils avec une vieille femme du village. Personne n’a jamais vraiment compris pourquoi. Je n’ai jamais rien expliqué. On sait pas toujours expliqué par ici.
Je parle pas beaucoup, d’ailleurs la conseillère principale du grand, elle a bien remarqué que j’étais calme, comme elle a bien remarqué, elle l’a dit à mon mioche, les odeurs d’alcool et de tabac froid quand j’entrais dans une pièce.
Le micro est là, merci de m’avoir écouté, quand je vous vois tous les deux avec vos regards tristes et désincarnés, je me dis que vous avez bien trahis, moi les collègues m’appellent Nanar, parce qu’ils disent que je ressemble à Bernard Lavilliers, que j’ai les mêmes yeux. Y’a pire. Mon ex-femme, elle aimait pas Nanar, elle préférait les chanteurs romantiques.
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7. |
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Je rêve de femme phallique
j’crêve d’être mind addict
syntaxe error
j’ligote le monde et j’l’explore
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8. |
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Je n’aurais jamais cru parcourir un jour les petites annonces,
je n’aurais jamais cru les lire en cherchant la mienne.
Je n’aurais jamais pensé un jour me chercher et me trouver là.
Au milieu des Rita, Francine et Jean-François.
révolté, humaniste, isolé, 40 ans, cherche une place au soleil avec une femme âge en rapport ou pas,
dynamique mais pas meurtrie, lucide, en bonne santé et qui ne ferme pas les yeux.
Pour elle, je deviendrais l’idéal-type, prêt à tout sacrifier pour la première fois, en bref, pas loin d’être exemplaire.
Je remercie d’avance les nombreuses correspondantes auxquels il me sera impossible de répondre, les lettres seront détruites,
discrétion absolue assurée.
Je n’aurais jamais cru parcourir un jour les petites annonces,
je n’aurais jamais cru les lire en cherchant la mienne.
Je n’aurais jamais pensé un jour me chercher et me trouver là.
Au milieu des Rita, Francine et Jean-François.
Ecrire : Valence, Drôme, 444.
Je n’aurais jamais pensé un jour me chercher et me trouver là.
C’est pas un happening, c’est pas de la déconnade ma quête. Il va falloir.
Bleu Russe
Chien
32 ans
Besoin d’une laisse à ronger
Célibataire
Noyé dans la soupe à Gontard
France inter du pauvre
réglé, cintré, j’porte un toast
Un Roman photo en 3.0
AAAAAHhhh
Un fait divers lu à l’envers
AAAAAHhhh
Un Roman photo en 3.0
AAAAAHhhh
Un fait divers lu à l’envers
AAAAAHhhh
Un Roman photo en 3.0
AAAAAHhhh
Un fait divers lu à l’envers
…
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9. |
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Ce matin même, j’ai rencontré Jacob Sewell qui joue le rôle de Bunny Boy dans Gummo. Il pleurnichait et me disait que 18 ans après, il regrettait encore ce film à cause du costume et du manque de succès. Je lui ai offert mon disque.
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10. |
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J’commande la trotteuse
Frite-mayo, tampon sur la carte membre
Je change de saison tous les jours
Démonte des placards
J’ouvre pas mon courrier pour pas remplir les papiers
Ils pourront pas me retrouver, je suis trop loin
Leur enquête piétine, lignes après lignes, j’efface tout à l’acide
Je jacte pas quand j’acte, donne ma langue à la chatte du gros poisson
Enragé comme picsou modernisé par pixar
J’recompte ma routine, récupère les pièces pour le marché noir
J’vise un castor qui grimpe une montagne de merde, j’le ramasse, l’épingle sur ma peau
Pour bien m’en rappeler
Free de ma passion
Si j’avais la thune j’offrirai des trucs bidons à des gens que j’aime pas
Mon virement permanent c’est jumping jack flash sur le dumping raque flaque
Je claque des rimes comme des coupables sur ma ligne de vie
Et la brigade des mots me cite comme témoin
Des feuilles blanches salies, mises en examen
Repasse mes images à tabac et au peigne fin
Le commissaire des vers me prends pour le notable du coin
Noie mes phrases dans les baignoires pour les mettre à table
J’use les faux noms comme des phonèmes et je me mets minable
L’auxiliaire me piste et me file comme un chien
Me place sur sa liste en numero un
et je me crame sur l’abîme d’un miroir sans tain
j’ai plus d’alibi mais je mens si bien
que je prends que du sursis et obligation de soin
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11. |
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Je joue carte sur table un poker menteur
Je me fume sans filtre
Je me revois au ralenti
Et je me double en voix off
Je cherche une sortie mais je sais pas à qui je peux demander ca
demande à elle
demande à lui
demande à eux
demande à ceux
demande et là
qu'est ce que tu vois
des gens au sol
des gens partout
des gens qui crient
des gens qui jouent
des verres qui volent
des bars en fête
des baises en tête
des trucs qui montent
des poudres aux yeux
des gosses en stock
C’était pas moi
J’étais pas là
J’étais la-bas
J’faisais du sport
Demande à lui
Si tu m’crois pas
J’aurai pas pu
Tu m’prends pour qui
J’suis pas comme ça
J’peux t’jurer sur
La tête du maire
Demande le lui
Je sais pas l’faire
Je garde à vue
D’œil mes artères
La tête du juge, c’était pas moi, je te l’ai déjà dit.
J’avais oublié mon cellulaire mais Sofia était Hugo qui caressait William qui embrassait Marie qui demandait à Dounia de cracher un peu plus et mon phone était quelque part au milieu de ce bordel.
C’était pas moi. je te l’ai déjà dit.
Voilà l’ambiance et t’endors pas sur la bouteille Thierry.
t’endors pas sur ma bouteille Thierry.
Si c’est pas toi alors c’est qui?
Si c’est pour moi alors c’est cuit
Si c’est ta voix alors c’est dit
Si tu me vois alors je suis
Si t’en est là hé bien voilà
Si c’est comme ça y a plus le choix
Si c’est ta voix alors c’est dit
Si tu me crois alors je m’expédie, je m’expédie.
Ah ah ah ah ah ah ah ah
Ah ah ah ah ah ah ah ah
Ah ah ah ah ah ah ah ah
Ah ah ah ah ah ah ah ah
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12. |
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J’fais le point, bois mon shampoing, trie mes besoins, élargis mon groin
J’adore la gerbe et alors, lorsque j’ère dehors, je m’endors par terre
Ok, j’ai le hoquet car mon froc est parqué dans un troquet
La déprime, une histoire de frime, si le monsieur trime, il a qu’à se faire bim
Cocktail tiède, boire pastel, pastille rose sur les dents
Coque molle raide, noir pastis, passerelle move sur le temps
J’glande rien, m’auto-soutiens, prie pour les miens, sans ronger mon frein
J’arbore sous des airs de porc de l’or en galère, ma mère est pas fière
Allez goûte mon banquet vu que ta banque est planquée sous les lovés
Quel est mon crime, j’éxecute mon dream, mentale est ma gym, mentholée ma lime
Cocktail tiède, boire pastel, pastille rose sur les dents
Coque molle raide, noir pastis, passerelle move sur le temps
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13. |
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J’empaille mes doutes et j’en fais des chansons.
Et je redoute les fausses inspirations qui ne sont qu’excitations.
Tu les entends les sirènes de la paternité et du mariage ?
Le lit que tu me proposes accouchera d’une poussette.
Je préfère rester seul sur le canapé en attendant que mes chansons bizarres, on les exhume, on les ressuscite. Je veux pas attendre l’urne Brico Dépôt et les larmes de crocos. On s’aimera donc mais à bonne distance.
C’était tellement humiliant de se dire que l’on est le garçon qui a été oublié et qui attend et qu’on ne vient jamais chercher.
Ce garçon qui attendait comme un con que quelqu’un débarque avec empathie et congruence, c’était moi, j’attendais en vain toutes ces années que l’on vienne me chercher. Sourire, sourire.
J’empaille mes doutes et j’en fais des chansons.
Et je redoute les fausses inspirations qui ne sont qu’excitations.
Je n’attends plus maintenant, j’arrive.
Je n’attends plus maintenant, mes amis et moi, on arrive.
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14. |
La Liberté
02:02
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15. |
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On part dans des rêveries
Et un bruit dans la rue nous rappelle à l’ordre
On se regarde en chien de faïence, nous les beaux-parleurs.
On entend des sons sourds
On entend des rires
On croit que c’est la pluie
Mais il ne pleut pas ici,
On croit que c’est la pluie
les garçons pleurent jour et nuit.
On croit que c’est la pluie
Tellement meurtris qu’on ne sent même plus,
On croit que c’est la pluie
le goût amer des lentes tragédies.
Il y a des moteurs qui tournent
Comme autant de musiques des mondes possibles,
Il y a des têtes qui tournent
le cul par-dessus tout.
Il ya des horloges qui tournent
Le pêché futur qui s’approche
Et aussi des planètes
On se dit que le vent peut-être
effacera l’effarement d’exister.
Et on repart dans des rêveries
Et on repart dans des rêveries
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Petrol Chips Paris, France
Meticulous Recordings are my way to share music. Because Records can bring forward such thrilling trips filled with endless
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