about
lyrics
Tirer les mots de l’ombre,
des mines et des décombres
Des phrases verticales,
des rafales verbales
Entrer en résonance de nos lignes de chance
de nos lignes de failles, Dire nos défis de taille
Mon cerveau mode zéro
Dialogue au format cincgle
Mécanique enragée titanic engangé
Trois teu-hui ma te-té
Mon fardeau ma fardée
Trace de taz goût gazon brûle des cases ma raison
Mon urne est dans mes burnes
Nos pactes sur des tracts
Le feu des artefacts
Lueur au point d’impact
de nos désirs en acte
de nos désirs en acte
de nos désirs en acte
Mon cerveau mode zéro
Dialogue au format cincgle
Mécanique enragée titanic engangé
Trois teu-hui ma te-té
Mon fardeau ma fardée
Trace de taz goût gazon brûle des cases ma raison
Mon urne est dans mes burnes
Tirer les mots de l’ombre,
des mines et des décombres
Envoyer de nos frondes
dans le tonnerre qui gronde
comme des eclairs qui fondent
de la bouche du monde
comme des eclairs qui fondent
de la bouche du monde
comme des eclairs qui fondent
Mon seul pays c’est ma chambre, c’est plus facile pour moi,
au moment de me prononcer sur l’avenir du collège unique ou de la ruralité.
Tu as vu la gueule des nouveaux collèges récemment ?
Ils sortent de terre tout propre sur eux, tout en bois neuf.
Collège des collines, collège de l’égalité, collège source de la liberté.
Ils se foutent de notre gueule j’te jure.
Je me dis que tout est affaire à faire
Je me dis encore que tout n’est surement pas mort
Je le vis comme un trouble, comme un changement du décors
je le suis, je le reste, je le fais comme un geste
Encore, je me dis encore
Encore, encore,
je le fais encore, je le fais encore
Quand tu regardes le taux de suicide des encadrants et des parents d’élèves,
ça fait tout froid dans ton dos.
Au lieu de mettre des ossatures bois exotiques eco-responsables,
fallait plutôt mettre des os et des crânes et des bruits sourds dans les couloirs.
Pourquoi on ne se dit pas les choses ? Pourquoi on ne se dit pas qu’on a peur ?
Je m’enduis, je m’écris
Je le fais comme un défi
Je m’essuie, je me fuis
Je le prends comme un tournis
Je me dis que tout est permis
Je me dis encore que tout n’est surement pas mort
J’ai bien payé le prix, j’aime même mangé les débris
J’ai recraché des bouts, et comme un envie de dégoût
Encore, je le fais encore
Encore, je le fais encore
Encore, je me dis encore
Je le fais je le reste
je le suis comme un geste.
Encore, je le fais encore.
credits
from
Lomostatic,
released October 16, 2017
Musiques & Arrangements : Ray Borneo
Textes & Voix : Olivier Depardon, Gontard, Jull, Bleu Russe
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